Avant l’avènement d’Internet, et même bien avant l’invention de l’imprimerie, des mois, voire des années, étaient nécessaires pour que les idées et observations d’une personne soient consignées dans un livre. Pour obtenir une copie supplémentaire de ce livre, une personne devait recopier manuellement l’INTÉGRALITÉ DU CONTENU. La valeur d’un livre équivalait à celle d’une « belle maison », d’autant plus que les individus capables d’écrire étaient extrêmement rares.
Les débuts de l’imprimerie ont rendu les livres légèrement plus accessibles, passant d’une valeur comparable à celle d’une maison à celle d’une voiture tout-terrain. Cependant, ils restaient inaccessibles pour une grande partie de la population. Ensuite, des efforts ont été déployés pour que la valeur d’un livre se rapproche de celle d’une semaine de travail pour un travailleur moyen.
Néanmoins, peu de personnes possédaient des livres, car pour en profiter, il fallait savoir « LIRE ». La capacité de lire un livre garantissait l’accès à d’énormes opportunités, pouvant entraîner un changement de statut social.
Nous sommes maintenant en 2023, et depuis un certain temps, le smartphone et l’ordinateur ont pris la place qu’occupait le livre. Prenez cinq minutes pour méditer sur cette évolution, et vous comprendrez à quel point vous pourriez rester dans l’ignorance, malgré votre diplôme ou votre emploi, si vous n’avez pas encore surmonté l’analphabétisme numérique.
PHOTO : Le premier livre imprimé en Amérique (source : smithsonianmag | il a 372 ans). Il est possible que l’impression de livres ait eu lieu en Afrique bien avant, mais le manque de preuves tangibles aujourd’hui peut être assimilé à la situation actuelle avec l’outil numérique. Les générations futures raconteront notre histoire dans mille ans, comme si nous n’avions jamais existé. #gaoudigital #habiletenumerique #alphabetismedigital