Voici un ouvrage qui se parcourt aisément en moins de trois heures. Toutefois, à ce jour, je n’ai réussi à en lire que la moitié, bien que son acquisition remonte à plus de six mois. J’ai eu l’occasion de lire cette première moitié lors de mon récent voyage de Johannesburg à Abidjan le 15 mai.
Dès les premières pages, j’ai ressenti l’impression de parcourir quelque chose que j’aurais pu rédiger moi-même. Chimamanda Ngozi se distingue comme l’une des femmes noires les plus brillantes du continent africain.
Dans cet ouvrage, elle relate la période du décès de son père au Nigeria (son pays), alors qu’elle se trouvait aux États-Unis. De la brève maladie de son père jusqu’à son départ final, en passant par le moment où elle a reçu la nouvelle, l’auteure nous immerge dans ses pensées, les troubles qu’elle a traversés, ainsi que ses réactions à chaque étape de cette épreuve.