« C’est le zéro qui n’est pas bon ». C’est ainsi que s’exprime le prospectus laissé par les enfants qui affirment avoir créé une entreprise de lavage de voitures et de garages. Le document présente les éléments suivants :
- « VACO Wash » : DÉNOMINATION DE LA STRUCTURE
- Nous sommes installés dans le jardin avec une pancarte 🪧 : LOCALISATION
- Nous nettoyons les garages, voitures et sièges pour chiens 🐕 : OFFRE DE SERVICES
- Si vous avez besoin de l’un de ces services, appelez-nous : APPEL À L’ACTION
- Leurs différents numéros de téléphone 📞 : POINT DE CONTACT / RELATION CLIENT
- Un encart dans lequel ils proposaient du café, du chocolat chaud, … : SERVICES ADDITIONNELS
- Les tarifs pour les différents types de voitures et les garages : PROPOSITION TARIFAIRE.
Combien parmi nous attendent toujours les « moyens » nécessaires pour créer leur présence en ligne, leurs flyers et d’autres éléments de communication… ? Combien d’entre nous affirment attendre « les financements » avant de se lancer ? Ces enfants nous offrent une précieuse leçon.
Pour rappel, il y a quelque temps, ces enfants sont venus à ma porte pour annoncer qu’ils avaient lancé un service de lavage de voitures et souhaitaient me proposer leurs services. Ces enfants, issus de milieux aisés et fréquentant les « écoles privées des quartiers huppés » de Johannesburg, ne sont pas du tout dans le besoin. Agés de 9 à 12 ans (Vikani, Alexander, Connor, Oyama), ils ont simplement eu l’envie de créer une entreprise. Ils prévoient d’utiliser les fonds pour acquérir davantage de matériel et pour aider les « pauvres ».