Je viens d’échanger avec Kouassi Adingra Fulgence, collaborateur au sein d’une entreprise d’e-commerce à Abidjan. Il m’informe qu’il est actuellement en route pour le travail, conscient des potentielles contraintes liées aux embouteillages. Son arrivée ponctuelle demeure incertaine.
Il est intéressant de constater que ses préoccupations et les miennes diffèrent grandement looool. Depuis ma démission de mon poste de salarié en 2008, j’ai œuvré en vue de minimiser la nécessité d’une présence physique dans les locaux. Plus de dix ans plus tard, mes collaboratrices et moi-même n’avons plus besoin de nous rencontrer en personne. L’essentiel réside dans l’accomplissement du travail. Tout le monde travaille à distance.
Cette approche est quelque chose que presque toutes les entreprises peuvent mettre en place, à quelques exceptions près, notamment certains métiers spécifiques. Les ingénieurs, financiers, comptables, formateurs, entre autres, disposent d’outils puissants qui peuvent considérablement améliorer leur qualité de vie, les transformant ainsi en employés plus productifs, générant ainsi des bénéfices accrus pour leurs employeurs respectifs.
Cependant, que peuvent-ils accomplir si l’employeur ne s’engage pas lui-même dans une dynamique de travail à distance ? Un employé passant plus de deux heures par jour dans les déplacements demeurera toujours en deçà de son potentiel.
J’ai une pensée pour les personnes en Côte d’Ivoire 🇨🇮 qui, chaque matin, se déplacent de la zone de Bingerville au Plateau ou à Treichville-Marcory.
En attendant, grâce à des outils tels que Zoom, Google Drive, WhatsApp Business, Facebook Business, etc., je vais continuer à collaborer avec mes partenaires qui se trouvent à Yopougon, aux 2 plateaux, voire même à Assinie par moments. Comme toujours, elles n’auront pas besoin de quitter le confort de leur domicile aujourd’hui.