Deux individus se sont retrouvés dans une impasse lors d’une collaboration à distance en raison de difficultés rencontrées. Le premier (A) tentait de donner des instructions au téléphone au second (B).
(A) – « Maintenant, tu peux appuyer sur la touche F9. » (B) – « Je viens de le faire, mais rien ne se passe. » (A) – « Non, tu ne l’as pas fait, sinon le problème serait résolu. » (B) – « Mais si je te dis que je l’ai fait, c’est que je l’ai fait. » (A) – « Non, ce n’est pas possible. » (B) – « Je te dis que c’est le logiciel lui-même qui ne fonctionne pas chez moi. Peut-être que les autres, quand ils cliquent sur F9, ça marche, mais chez moi, ça ne marche pas. C’est forcément le logiciel lui-même. »
Ils n’ont donc pas pu progresser, et (B) n’a pas pu achever le travail. Comme on dit communément, « c’est resté en suspens ». Lorsqu’ils se sont retrouvés, (A) a demandé à (B) de répéter la manipulation devant lui, c’est-à-dire « appuyer sur F9 ». (B) a alors cliqué d’abord sur la touche F, puis sur la touche 9.
On peut s’interroger sur ce type de situation ?????
(A) parlait de la touche « F9 » du clavier, tandis que (B) a interprété cela comme la touche F, suivie de la touche 9.
Cette histoire a été inspirée d’une anecdote racontée par un ami le samedi dernier.
Cela souligne que même dans l’aide apportée à autrui, surtout à distance, il est essentiel que :
- Celui qui apporte son aide ait un esprit critique, capable de remettre en question ses propres instructions.
- Celui qui reçoit de l’aide doit posséder un niveau minimal d’habileté face à l’outil numérique.
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