Je m’adresse fréquemment aux jeunes diplômés des pays francophones en soulignant qu’à l’échelle mondiale, il existe davantage d’offres d’emploi que de personnes qualifiées pour des métiers tels que :
- Développeur d’applications
- Testeur de logiciels
- Modérateur de publications pour YouTube, Facebook, et autres plateformes
- Créateur de contenu (texte, image, audio, vidéo, etc.)
- Validateur de données dans des fichiers Excel, et bien d’autres.
Malheureusement, très peu d’entre eux parviennent à postuler, et pire encore, à saisir ces opportunités. Il convient de noter que ces postes sont désormais délaissés par bon nombre d’individus dans les pays occidentaux, malgré la forte demande qui y persiste. Des efforts considérables ont été déployés pour combler ce vide, notamment à travers la création de plateformes en ligne visant à permettre aux personnes qualifiées des pays en développement, tels que la Côte d’Ivoire, de contribuer.
Des nations telles que l’Inde, la Russie, l’Ukraine, entre autres, ont mis en œuvre des politiques visant à favoriser l’accès de leurs jeunes à ces emplois et contrats. Cependant, chez nous, deux obstacles majeurs empêchent nos jeunes de saisir ces opportunités :
- Une incapacité à mener des travaux collaboratifs à distance en se servant des outils en ligne. Même en présence d’une qualité de réseau médiocre, ces modalités de collaboration demeurent envisageables.
- Une incapacité à intégrer ces plateformes, principalement due à la méconnaissance de leurs fonctionnalités, étant donné que la plupart des plateformes proposant le plus d’opportunités sont en anglais.
Sur le plan photographique, je suis aux côtés d’Edith Brou, avec qui j’ai collaboré de manière fructueuse chez Akendewa entre 2009 et 2014. Nous étions des rêveurs. À l’époque, elle évoquait constamment la puissance des réseaux sociaux et le potentiel de la création de contenu. Pour ma part, je ne manquais pas une occasion d’expliquer les opportunités offertes à l’Afrique par l’industrie des applications. Cette photo a été prise à l’Hôtel Ivoire lors de l’Africa CEO Forum, il y a cinq ou six ans.