Nombreux sont les responsables d’entreprises (ou aspirants entrepreneurs) dans nos pays sous-développés qui estiment que leur activité se déroule principalement « sur le terrain » et que l’internet/le Web, en raison de sa virtualité, ne leur apportera rien de concret.
Pourtant, des exemples tels que celui de Cisse Binnie Bintou viennent contredire cette perception. Elle n’avait ni local, ni matériel, « rien du tout » quand elle a commencé à annoncer sur les réseaux sociaux qu’elle proposait des formations en anglais. Je me souviens d’une occasion où elle a tenu l’une de ses sessions en ma présence dans les locaux de notre entreprise. Son partenaire à ce moment-là ne pouvait pas discerner la nature de son environnement. Pour lui, l’essentiel était de savoir qu’elle était « quelque part ». Malgré les circonstances modestes, elle a progressé étape par étape, usant de ruses et d’astuces pour que sa réalité du moment ne soit pas un frein.
Elle a persévéré jusqu’à aujourd’hui, et elle compte désormais plus de 30 collaborateurs (formateurs) qui l’aident à former jusqu’à 200 personnes par mois dans trois centres de formation.
Quel autre exemple pourrais-je vous donner afin de vous convaincre que même avec un taux de pénétration d’internet de 5 à 10%, vous pouvez toujours utiliser cet outil puissant pour édifier votre entreprise ?
La photo présente Adéline Panassim, informaticienne développeuse d’applications et spécialiste des tests. Elle a exercé cette profession pendant plusieurs années. Aujourd’hui, elle vend et promeut le fonio via les réseaux sociaux. « Il faut le voir pour le croire ! » Si l’on peut vendre du fonio grâce aux réseaux sociaux, alors on peut presque tout vendre grâce à ces canaux.
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