En l’année 2022, nos dirigeants persisteront à promouvoir l’entrepreneuriat comme « la solution » au problème persistant du chômage des jeunes. Cette orientation est compréhensible, étant donné la gravité de la situation. Toutefois, jusqu’à présent, les avancées dans ce domaine ne répondent pas aux attentes formulées. Paradoxalement, bon nombre de nos jeunes entrepreneurs cherchent activement des opportunités d’emploi, soulignant ainsi les défis sous-jacents. Au-delà des valeurs cruciales telles que la discipline, le labeur incessant et l’approche entrepreneuriale, nombreux sont ceux qui méconnaissent les ressources et soutiens disponibles, créant une lacune importante.
La disponibilité de la « bonne information » demeure un véritable obstacle. Les écosystèmes doivent instaurer des mécanismes permettant aux divers intervenants de connaître : – l’identité des acteurs – leurs domaines d’activité – les canaux à emprunter – les personnes à solliciter – etc. Ces mécanismes peuvent prendre diverses formes, allant des newsletters aux pages de référence sur les réseaux sociaux, en passant par des émissions radiophoniques, des spots télévisés, ou tout simplement des ressources en ligne.
Cependant, à l’ère de l’hyper-disponibilité de l’information, un défi majeur émerge quant à la facilité d’accès de ces mécanismes pour ceux qui en ont réellement besoin. Cela implique la nécessité de mettre en place des moyens de localiser aisément ces ressources et ces personnes pertinentes. Le chemin à parcourir reste considérable avant que les dynamiques entrepreneuriales et les petites et moyennes entreprises (PME) puissent véritablement contribuer de manière significative à la réduction du chômage et de la pauvreté.