Hier, j’ai animé deux sessions, d’une durée totale de 45 minutes et 1 heure et 30 minutes, avec deux groupes d’apprenantes du programme Sheisthecode.
Au cours de ces séances, j’ai exposé le concept et la théorie sous-jacents aux « collectes de fonds en ligne » ou « Crowdfunding » en anglais. L’idée, partagée entre elles, notre équipe, et vous, nos amis, est de créer des ressources éducatives qui permettront à 10 000, voire 100 000, jeunes filles de surmonter l’analphabétisme du Web.
Un moment marquant s’est produit lorsque l’une des participantes a évoqué le crowdfunding associé aux frais funéraires. Cette observation m’a amené à réfléchir à l’institutionnalisation de cette pratique dans nos sociétés. Il ne s’agit peut-être pas du fait que les gens attendent la tragédie pour réagir, mais plutôt que les décès suscitent des émotions intenses, et que le concept a été institutionnalisé.
En y réfléchissant davantage, il m’est apparu que la théorie du crowdfunding stipule effectivement que c’est l’émotion, quelle qu’elle soit, qui déclenche la volonté de contribuer. Dès lors, si l’on parvenait à institutionnaliser la « contribution en cas de décès », chaque communauté pourrait instaurer une « contribution en cas de xxxx ». Ce xxxx pourrait revêtir différentes formes, comme « projet », « anniversaire » (comme démontré par Davido et d’autres avant lui), ou « action citoyenne ».
Cependant, pour que cela fonctionne, il est essentiel de s’assurer que l’on opère au sein d’une « véritable communauté », où les membres sont guidés par les mêmes valeurs, principes, et vision.
En tout cas, si vous partagez mes convictions en matière de vision pour les jeunes Africains, que vous aspirez à renforcer les compétences des femmes et à doter les individus de savoir-faire technologiques, alors nous faisons partie d’une même communauté.
La photo ci-jointe immortalise un instant pris chaque soir lors des séances de formation en ligne du programme Sheisthecode.